Le temps de la rosée

À la fraîcheur de la nuit succède celle, plus douce, du matin. Quand je me promène tôt parmi mes fleurs, je ressens une nouvelle énergie, comme lorsque je me lave le visage à l’eau froide.

La rosée est au rendez-vous – pendant un court moment.

Mes pensées s’attardent sur cette eau céleste éphémère, préparée par l’interlude discret de la nuit. Son apparition dépend d’une nuit claire, sans nuages, et de l’absence de vent, permettant un refroidissement suffisant. Les gouttelettes de rosée, glanées de l’air humide de la nuit, revigorent et désaltèrent mon rosier, qui bientôt, sera face à la chaleur du jour. Le soleil incliné de septembre donne un aspect particulier à ces petites perles qui s’assemblent pour donner de l’éclat au jour qui se lève.

Lorsque ma nuit est claire et non troublée, je refroidis mes agitations, j’ouvre les yeux sur les ressources présentes dans mon entourage et j’accueille ces gouttes matinales de bénédiction. Comme pour les plantes, la rosée du matin élimine ce qu’il y avait de poussiéreux dans mes pensées et désaltère mon esprit : je suis l’arrosée.

Avec ses reflets étincelants sur le cadran doré, la rosée rend ce temps précieux. Le calme et la fraîcheur des premiers instants du jour me donnent une paix pour me préparer à la journée. Ces moments de tranquillité et de ressourcement, une fois évaporés, me laisseront sur la peau la bonne humeur, et dans le cœur une bonne disposition.

3 commentaires sur « Le temps de la rosée »

  1. Coucou ornella, C’est trés beau ,tu as une douceur dans tes mots continue ça fait du bien. Bisous et bonne journée à vous trois de nous deux 😘 Soyez béni richement en YESHOUA

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